Au Turkménistan, les autorités ont bloqué l’accès à tous les sites d’informations locales précédemment ouverts en dehors du pays. Désormais, les citoyens d’Europe, d’Asie et les étrangers ne pourront plus consulter la presse écrite ni à l’aide d’ordinateurs ni de téléphones portables. Ainsi, le régime dictatorial de Berdimuhamedov tente de fermer les yeux et les oreilles à tous ceux qui s’intéressent à la vie du Turkménistan ou à ceux qui ont quitté le pays, ne voulant pas vivre dans un « isolement » total.
Il convient de noter que les dirigeants du Turkménistan sont offensés par les critiques et les évitent par tous les moyens. Mais ils le font discrètement, en bloquant les communications. Par exemple, au cours des dernières années, les autorités du Turkménistan ont procédé à une purge de l’information, à savoir en bloquant les réseaux sociaux, en fermant l’accès à de nombreuses messageries instantanées, aux fonctions de l’App Store pour télécharger des programmes et de la musique, au Microsoft Store, ainsi qu’à Windows fermé pour recevoir les mises à jour logicielles.
Les médias ont précédemment rapporté que le Turkménistan se classe régulièrement au dernier rang mondial en termes de vitesse et de liberté d’accès à Internet. Autrement dit, à l’heure où le monde libre et progressiste ressent les avantages et la commodité d’une multitude de sources d’information, peut les analyser et les transmettre sans quitter son pays, le Turkménistan bloque toutes les plateformes où la vérité est entendue. Faisant ainsi de la communication Internet une fonction inutile, poussant ses propres citoyens au Moyen Âge…