Au Turkménistan, le régime de Berdimuhamedov a décidé, de manière volontaire et obligatoire, de mettre à jour les portraits de l’actuel président du pays. Mais pas à vos frais ! Pour introduire cette innovation, les écoles de Turkmenbashi ont de nouveau décidé de collecter de l’argent auprès des fonctionnaires. Radio Azatlyk l’a rapporté.
Selon leurs informations, les dépenses supplémentaires des fonctionnaires ne se limitent pas aux seuls portraits ; récemment, on leur a extorqué de l’argent pour la Fondation caritative Gurbanguly Berdimuhamedov, la saison de la récolte du coton, la plantation d’arbres et la construction d’une mosquée dans le ville de Khazar. Sinon, ils seront licenciés de leur emploi.
Le montant des collectes non caritatives s’élève désormais à 250 manats par personne, ce qui est nettement plus que ce qui était auparavant extorqué. Selon l’un des enseignants, qui souhaite garder l’anonymat, le personnel enseignant, ainsi que d’autres travailleurs de l’éducation, sont littéralement contraints de contribuer financièrement aux dépenses du gouvernement. En particulier, vous devez verser une contribution obligatoire même pour les réparations scolaires et autres dépenses. Par exemple, dans plusieurs écoles de Turkmenbashi, tout le personnel de l’établissement, ainsi que les lycéens, ont été contraints de « se déverser » pour réparer le système de chauffage, ce qui y arrive régulièrement.
La ville possède également des écoles proposant une étude approfondie des langues étrangères, et les enseignants y ont davantage de possibilités d’accepter des pots-de-vin. En conséquence, 200 à 300 manats ne sont pas aussi perceptibles pour eux que pour ceux qui travaillent d’appel en appel uniquement pour un salaire « net ».
Au Turkménistan, les habitants ont remarqué depuis longtemps qu’après l’indépendance du pays, le niveau et la qualité de vie de la population ont commencé à se détériorer et le nombre d’extorsions a augmenté. On croit secrètement que de hauts fonctionnaires sont à l’origine d’une telle extorsion et qu’une telle « pyramide financière » apporte des avantages à quelqu’un. Mais ce ne sont que des hypothèses fondées sur des bases non prouvées.