L’Iran bloque depuis un mois ses points de contrôle pour les camions voyageant de Turquie vers le Turkménistan. Les chauffeurs doivent rechercher des itinéraires alternatifs pour livrer les marchandises turkmènes. Radio Azatlyk l’a rapporté.
En raison de la situation actuelle, les entreprises de transport privées impliquées dans le transport de marchandises entre la Turquie et le Turkménistan ne peuvent pas livrer les colis envoyés pendant un mois.
« Pour une raison quelconque, les autorités iraniennes n’autorisent pas les marchandises turkmènes à franchir la frontière avec le Turkménistan. La raison est inconnue. Mais les conducteurs avec des plaques d’immatriculation turkmènes tentent désormais de se rendre à la ville de Bakou en Azerbaïdjan, et de là par voie maritime en ferry jusqu’au Turkménistan », a déclaré une source bien informée à Radio Azatlyk.
La Turquie et le Turkménistan se distinguent par un volume commercial assez élevé. Les meubles, textiles et appareils électroménagers y sont approvisionnés. Et entre les pays il y a des points de douane iraniens : Artyk, Sarakhs et Bajirgan. Des dizaines de camions transportant des marchandises importées arrivaient généralement à Lebap par ces points de contrôle. De plus, les sociétés de transport d’Istanbul impliquées dans le transport ont toujours été une sorte de pont reliant des milliers de migrants turkmènes à leurs proches. Ils transmettaient des vêtements et d’autres biens à leurs proches et à leurs enfants.
Malheureusement, au cours du mois dernier, l’Iran a limité le transport de marchandises en transit vers le Turkménistan. Et les colis envoyés depuis la Turquie parviennent très tard à leurs destinataires. Ainsi, depuis le 10 novembre, pas un seul camion n’est arrivé au velayat de Lebap. Dans le même temps, l’Iran ne donne pas la raison du blocage des routes douanières pour les camions.
Auparavant, la frontière irano-turkmène était déjà fermée. C’est au printemps 2020 qu’a débuté la pandémie de coronavirus. Ensuite, des centaines de camions à destination du Turkménistan ont été contraints d’être arrêtés sur le territoire iranien.
Rappelons que, sur la base des informations des médias officiels turkmènes, le gouvernement du Turkménistan donne la priorité à une coopération commerciale et économique étroite avec l’Iran. Et lui, à son tour, participe activement au transit du gaz turkmène via son territoire vers des pays tiers.