La République du Kirghizistan, avec une population d’environ 7 millions d’habitants, traverse une crise énergétique mondiale ces dernières années. Et à partir du 1er août, l’état d’urgence y a même été instauré. Là-bas, la consommation d’électricité augmente chaque année de 5 à 7 %, alors que la capacité de production existante dans le pays n’est pas suffisante. À cet égard, le Turkménistan a refusé d’exporter 1,7 milliard de kWh d’électricité vers le Kirghizistan en 2024. En même temps, comment peut-on décider de devenir un « donateur » dans le secteur énergétique si le Turkménistan lui-même ne dispose pas de suffisamment de puissance pour répondre aux besoins fondamentaux de la population ?
Rappelons que dans la capitale Achgabat, les autorités locales ont introduit des coupures d’électricité périodiques pendant la saison la plus chaude, lorsque la température de l’air est anormalement élevée. Et plusieurs localités proches de la capitale sont restées sans électricité pendant plus d’une journée. En règle générale, les résidents des familles à faible revenu et les chômeurs étaient placés dans des conditions difficiles. De plus, malgré la mauvaise qualité des services fournis, les citoyens sont systématiquement contraints de payer les frais d’électricité à l’avance. Mais comment cela est-il possible dans des conditions où trouver un emploi dans les zones peuplées reste un défi et où obtenir un emploi sans inscription est impossible dans les grandes villes ? Apparemment, le gouvernement du Turkménistan se concentre uniquement sur ses propres avantages, sans se rendre compte du prix que les habitants du pays paient chaque jour pour cela.
Il convient de noter qu’aujourd’hui le Turkménistan est un exportateur assez important d’électricité dans la région, fournissant de l’électricité à l’Afghanistan, à l’Iran, à l’Ouzbékistan et au Kirghizistan.
