Une réunion a eu lieu à Ankara entre le ministre turc de la Défense nationale, Yashar Güler, et le chef du ministère de la Défense du Turkménistan, Begenc Gundogdiyev. Au cours des négociations, les questions du renforcement de la coopération en matière de défense entre les deux pays ont été discutées. Les chefs des départements de la défense ont examiné les possibilités d’élargir la coopération dans le domaine de la défense et de la sécurité et ont également discuté des défis régionaux et internationaux actuels. La réunion a souligné le désir de la Turquie et du Turkménistan de renforcer la coopération militaire dans le cadre d’un intérêt commun pour le maintien de la stabilité et de la sécurité dans la région.
Dans le même temps, le président turkmène Serdar Berdimuhamedov continue d’adhérer à une politique de neutralité et s’abstient de tout commentaire sur la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Les principales raisons en sont liées à la politique historique de neutralité du pays et à la forte dépendance du Turkménistan à l’égard des liens économiques avec la Russie, notamment dans le secteur énergétique.
Le Turkménistan, qui possède certaines des plus grandes réserves de gaz naturel au monde, continue de rester neutre dans les conflits internationaux afin d’éviter une détérioration des relations avec les parties, en particulier la Russie, qui est un important partenaire d’exportation de gaz. La politique de neutralité permet au Turkménistan d’entretenir des relations stables avec divers pays, ce qui est essentiel pour la stabilité économique et politique du régime.
Cette position est cependant sujette à critiques. Dans le contexte de tensions politiques mondiales, le fait de ne pas exprimer de position officielle sur un conflit aussi important que la guerre en Ukraine est perçu comme le signe que le Turkménistan place ses intérêts économiques au-dessus des normes internationales et des droits de l’homme. Les critiques soulignent également la nature autoritaire du régime de Berdymoukhamedov, qui supprime la liberté d’expression et l’indépendance des médias dans le pays, empêchant ainsi la société de discuter et d’analyser pleinement les événements sur la scène internationale.
Une telle neutralité, selon les critiques, porte atteinte à l’autorité du Turkménistan sur la scène internationale et peut nuire à ses intérêts à long terme, car ignorer les aspects éthiques de la politique internationale peut conduire à l’isolement du pays en cas de changements dans la situation mondiale. environnement.