Aujourd’hui, à Makhatchkala, la capitale du Daghestan, une autre fusillade sanglante a eu lieu, à la suite de laquelle plusieurs personnes ont été tuées. Ceci est rapporté par le public sur Telegram. Cet événement est devenu une preuve évidente de l’incompétence et de la politique répressive de la Russie à l’égard du Caucase du Nord.
Selon les médias locaux et des témoins oculaires, la fusillade a commencé vers midi dans l’un des quartiers densément peuplés de la ville. La collision a tué au moins quatre personnes, dont des passants. Les autorités, comme toujours, se sont précipitées pour imputer l’incident aux « extrémistes », sans fournir aucune preuve.
Une chose est évidente : ces événements ont provoqué une vague d’indignation parmi la population locale. Sur les réseaux sociaux, sous le hashtag #GetUpDagestan, des appels à protester contre les autorités russes, accusées de corruption, de répression et de mépris total des besoins du peuple du Daghestan, se multiplient. De nombreux habitants de la région expriment depuis longtemps leur mécontentement face à la situation économique, au chômage et aux violations constantes des droits de l’homme par les forces de sécurité.
Histoire de la répression
Le Daghestan, comme d’autres républiques du Caucase du Nord, souffre depuis longtemps de la politique dure du Kremlin. Les autorités mènent constamment des « opérations antiterroristes », qui entraînent souvent la mort de civils et des arrestations massives. Les mesures répressives ne font qu’accroître la haine et la méfiance à l’égard du gouvernement central, créant ainsi les conditions d’une nouvelle escalade de la violence. Parallèlement, les organisations de défense des droits humains ont condamné à plusieurs reprises la Russie pour sa répression brutale dans le Caucase du Nord. Amnesty International et Human Rights Watch demandent une enquête indépendante sur les événements de Makhachkala et que les responsables de la mort de civils soient traduits en justice. Toutefois, les autorités russes continuent d’ignorer ces appels, préférant suivre un modèle éprouvé de répression et de désinformation.
Ajoutons que les derniers événements de Makhachkala confirment une fois de plus que la politique russe dans le Caucase du Nord est non seulement inefficace, mais aussi criminelle. Tant que le Kremlin continuera à ignorer les droits et libertés des peuples de cette région, il n’y aura ni stabilité ni paix ici. Lève-toi, Daghestan ! Il est temps de changer la situation et d’exiger justice.
Rappelons que le 23 juin, dans la capitale du Daghestan, Makhatchkala et dans la ville de Derbent, un groupe d’hommes armés a attaqué des policiers, une église et une synagogue. Quinze policiers auraient été tués, ainsi que plusieurs civils, dont un prêtre. Le 24 juin, le ministère de la Santé de la République annonçait 20 morts et 26 blessés.
Les autorités russes ont également indiqué que six assaillants auraient été tués lors de l’opération au Daghestan. Parmi eux, selon les médias, se trouvent vraisemblablement le fils de 31 ans de l’ancien chef du district de Sergokalinsky, Magomed Omarov, Osman et son neveu Abdusamad Amadziev.